— C’est alors qu’il s’est mis à me suivre
Vêtu d’un imper beige et d’un bob, Yann Baïzid balade une colonie d’instruments sur son dos (claviers, guitares, percussions jouets, dictaphone…), ainsi il sillonne les terrains de la ferme et monte des campements bricolés dans lesquels il se produit : musique improvisée, feu de camp et dessin libre. Vagabond en marge du festival, il n’était pas annoncé dans la programmation, les spectateurs tombaient sur lui par hasard ou entendaient au loin sa musique.